Le marché mondial des adjuvants en 2009 est estimé à 1,5 milliard d’euros, pour un marché phytosanitaire de 33 milliards d’euros.
Dans les pays où les volumes de bouillie sont couramment bas et inférieurs à 100 l d’eau/ha, les adjuvants sont quasi systématiquement apportés dans le pulvérisateur.
En France aussi, ce sont les agriculteurs pratiquant les bas volumes qui les connaissent le plus.
Le marché français représente aujourd’hui 13,5 millions d’ha dont 12 en grandes cultures (surfaces ayant reçu un adjuvant).
La progression est forte puisqu’il a augmenté de 17% en 3 ans.
La part de l’huile (végétale ou minérale) passe nettement en dessous de 40% et pour plus de 60 % au profit des mouillants. Le recul des huiles s’exprime par la meilleure sélectivité des mouillants, leurs performances comme rétenteurs et leur faible dose/ha.
Le marché français est loin d’être saturé puisqu’on estime que le potentiel des surfaces à couvrir avec un adjuvant dépasse 50 Mha.
En Grande Bretagne, 80 à 90% des surfaces reçoivent une application d’adjuvant.
En 2008-2009, une enquête auprès de plus de 1600 agriculteurs confirme plusieurs choses :
¾ des agriculteurs de plus de 150 ha ont utilisé au moins un adjuvant dans la campagne