Les 2 objectifs sont:
Nombre adéquat d’impacts X par le Ø optimal des gouttes et homogénéité du spectre |
Produits racinaires :
Il faut nécessairement appliquer sur sol humide et adapter le nombre de gouttes aux produits et à leur mode d’action ; rien ne sert de mouiller car une rosée équivaut à l’équivalent de 1000 à 6000 l/ha.
Produits foliaires :
Il est essentiel de tenir compte des conditions de vent, d’hygrométrie, de température et d’ensoleillement, et il faut là encore adapter le nombre de gouttes selon les produits et leur mode d’action.
Les fongicides de contact (type chlorothalonil) réclament un plus grand nombre de gouttes qu’un systémique.
Il est conseillé de travailler à la pression la plus faible de la fourchette recommandée (voir tableau du fabricant de la buse) car la pénétration de la végétation sera maximale (herbicides, fongicides tiges et feuilles).
A noter qu’une forte pression engendre une disparité dans le calibre moyen des gouttes, ce qui est contraire à un bon traitement notamment en protection fongicide.
Il faut attendre les bonnes conditions pour intervenir, car l’évaluation des déperditions est maintenant bien connue : 30 à 70% des gouttelettes n’atteignent jamais la cible quand l’application a lieu avec du vent ou une faible hygrométrie.
Pire, 100% des gouttes inférieures à 200µ dérivent avec un vent supérieur à 19 km/heure.
Une enquête récente à propos de la dérive montre que :
58% des agriculteurs ont comme 1er réflexe de baisser la rampe (risques de sous et surdosages)
40% utilisent les buses antidérive
35% emploient un adjuvant à vertu antidérive
Perte par volatilisation
La durée de vie de la gouttelette et sa vitesse augmentent avec sa taille
Rappelons le rôle des buses antidérive et des adjuvants sur le calibrage des gouttes.
Il va sans dire que le premier et meilleur investissement résidera dans l’achat d’un thermo-hygromètre et d’un anémomètre.
Coefficient de pénétration dans la plante